García, María-Felicia dite la Malibran (1808 – 1836)

Mezzo-soprano et compositrice française

Fille aînée d’une cantatrice et d’un chateur (son père est le célèbre ténor espagnol Manuel García, créateur d’Almaviva du Barbier de Séville de Rossini en 1815), la future Malibran est destinée à la scène dès le berceau : élève de son père, elle fait ses débuts à l’âge de dix-sept ans à Londres, dans Le Barbier de Séville.

Après deux années sur des scènes américaines et un mariage exprès avec Eugène Malibran, elle fait briller son talent en Europe à partir de 1828 : à Paris au Théâtre Italien, à Londres, Bruxelles, Rome, Naples, Bologne, Lucques, Venise…

Musicienne accomplie qui interprète à perfection des œuvres de Mozart, de Rossini, de Donizetti et de Bellini, la Malbran compose également elle-même des canzone.

Ses contemporains l’ont loué à la fois pour sa voix mezzo-soprano et son incomparable virtuosité, sa beauté et son talent d’actrice. Cependant c’est surtout sa fin tragique qui a fait d’elle une légende : elle décède seulement à l’âge de 28 ans. Alfred de Musset l’immortalise dans ses Stances à la Malibran, publiées dans la Revue des deux mondes le 15 octobre 1836, seulement deux semaines plus tard (https://soracha.fr/stances-a-la-malibran-alfred-de-musset/ ).

Découvrez l’univers de l’artiste à travers divers documents: chaque image vous ouvre la porte vers une de ses interprétations, ses portraits en civil, ses autographes ou des articles de presse d’époque à son sujet